Selon les résultats provisoires de l'enquête de fréquentation hôtelière Insee-direction du Tourisme (août 2006), l'hôtellerie française a enregistré en juillet une hausse de fréquentation de 1,2% par rapport à juillet 2005. Cinq régions enregistrent les meilleurs scores, essentiellement grâce à une forte fréquentation étrangère (sauf pour la Haute-Normandie) : l'Ile-de-France, la Haute-Normandie, la Corse, Rhône-Alpes et les Pays-de-la-Loire. La clientèle européenne a augmenté de 10% par rapport à 2005, la palme revenant à la clientèle espagnole. Après un mois de juin en hausse (+8%), les touristes en provenance des Etats-Unis étaient à nouveau en baisse en juillet (-13%). La clientèle japonaise demeure en recul avec -14% de fréquentation en juin. C'est toujours l'hôtellerie haut de gamme qui fait les meilleurs résultats.
Selon une enquête AFP, les plages de Provence-Alpes-Côte-d'Azur continuent de susciter l'engouement des étrangers tandis que le bilan est un peu plus nuancé en Midi-Pyrénées. Le tourisme viticole a pris son envol cette année dans le bordelais avec une hausse des visites de vignobles de 25% de janvier à juillet. Les caves de Bourgogne ont, quant à elles, subi un recul des visites (-10%) en juillet, et les pluies du mois d'août ont chassé les touristes des routes des vins en Alsace. Pour les mêmes raisons météorologiques, les gîtes ruraux en Champagne-Ardenne ont pâti d'une baisse de leur clientèle. Le tableau est sombre en montagne : le comité du tourisme de Rhône-Alpes note un recul de la fréquentation. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le littoral a été plébiscité et les grands bénéficiaires ont été les villages de vacances, plus appréciés que les campings. En Bretagne tout comme en Normandie, juillet a été jugé satisfaisant, avec une hausse de la fréquentation en bord de mer.
"On sent de plus en plus un recul du pouvoir d'achat, un déplacement vers des activités non payantes, et une progression des réservations de dernière minute", conclut Patrick Levy, directeur général du comité régional du tourisme de Midi-Pyrénées.
Catherine Ficat avec AFP
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