Le député-maire UMP de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu, et les élus locaux appellent à manifester à l'occasion des célébrations du 11 novembre 2014. Au coeur de leurs préoccupations : le départ d'ici l'été 2015, annoncé par le ministère de la Défense le 15 octobre 2014, du premier régiment d'artillerie de marine et de l'état-major de la première brigade mécanisée. La décision, qui a été prise dans le cadre du plan de restructuration prévu dans le Livre blanc de 2013 et de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, est lourde de conséquences pour la ville. 1.000 soldats vont quitter les lieux, soit 1.000 familles et quelque 3.000 personnes. Des emplois indirects vont disparaître, estimés à 700 environ. D'autres conséquences sont attendues, comme la baisse de la taxe d'habitation ou la fermeture de classes dans les écoles primaires… Benoist Apparu a rencontré le Premier ministre la semaine dernière, mais les mesures proposées sont encore floues. Les élus demandent 20 millions d'euros au titre des fonds de restructuration militaire. Ils souhaitent aussi qu'une étude sur la relocalisation à Châlons d'une grande agence de l'Etat ou d'une grande administration soit réalisée et réclament l'implantation d'un site industriel d'un grand groupe de défense dans la région. Pour renforcer la mobilisation, les élus proposent aussi, à partir du site internet de la ville de Châlons-en-Champagne, la signature d'une pétition.
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